Exposition Marcel Callo

L’exposition « Une vie en mission » pour découvrir le bienheureux Marcel Callo dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. ENTREE LIBRE - 7 jours sur 7

L'exposition Marcel Callo

Depuis les célébrations du centenaire du bienheureux Marcel Callo, une exposition accueille tous les jours les visiteurs au cœur du vieux Rennes…
ENTREE LIBRE

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1921-1940 : Jeunesse et formation

Né en 1921, Marcel Callo est un Rennais dont l’itinéraire porte la marque à la fois de la culture ouvrière et de la culture catholique.

« Oh Christ, je veux devenir de plus en plus, dans la jeunesse ouvrière, un guide, un militant fier, pur et joyeux. » (1938)

1940-1943 : Guerre et occupation

Marcel Callo poursuit ses engagements dans l’action catholique. En 1941, il rencontre sa fiancée Marguerite. La perte de sa sœur Marie-Madeleine, victime d’un bombardement, et son départ au STO vont marquer un tournant dans la vie du jeune homme.

« Nous voulons être des semeurs de joie et de bonheur dans la classe ouvrière. […] Nous voulons préserver la classe ouvrière de tous ces dangers : nous voulons que tous les travailleurs puissent gagner leur vie sans mettre en péril leur vertu et leur foi. »

1943-1944 : Le STO

« Ce n’est pas comme travailleur que je pars mais comme missionnaire. »
Tout est dit dans cette déclaration de Marcel Callo qui traduit la nature profonde de son engagement en même temps qu’elle scelle son destin.

« Je suis heureux d’être parti […], oui, car je suis devenu meilleur. Ces mois de souffrance m’ont fait comprendre le sens de la vie. Ils ont ancré en moi de solides convictions religieuses et patriotiques. »

1944 – 1945 : Emprisonnement et déportation
Accusé de propagande antinazie, Marcel Callo est arrêté le 19 avril 1944 puis déporté au motif suivant : « Par son action catholique auprès de ses camarades français pendant son Service du Travail Obligatoire en Allemagne, s’est rendu nuisible au régime nazi et au peuple allemand. »
Mémoire et postérité
La béatification de Marcel callo, célébrée en 1987, consacre son rayonnement posthume. Celui-ci doit beaucoup à ses biographes, tant du côté français qu’allemand, et aux évêques rennais successifs, qui érigèrent Marcel Callo en modèle pour la jeunesse et les travailleurs chrétiens.

Au cœur de l'exposition Marcel Callo

La conception de l’exposition
Cette exposition est le fruit d’un long travail rassemblant historiens (Marc Bergère et Samuel Gicquel), scénographe, muséographe et archivistes. Elle fait plonger le visiteur au cœur de la Seconde Guerre mondiale à Rennes d’abord, meurtrie par de violents bombardements, en Allemagne ensuite, dans le camp du Service de Travail Obligatoire de Zella-Mehlis, et, enfin, dans l’abominable camp de concentration de Mauthausen.
Visite guidée

Visites guidées proposées par le diocèse de Rennes réalisées par le commissaire de l’exposition M. Thomas Gueydier

Visites gratuites mais réservées uniquement : aux enseignants, aux catéchistes, aux coordinateurs en Pastorale, aux chefs de mouvements jeunes, aux chefs de services, aux aumôniers et aux groupes.
Organisation de la visite, onglet Contact

Visite scolaire
Tout en fournissant des éléments de contexte indispensables sur la Seconde Guerre mondiale, l’engagement de l’Église contre le nazisme, le milieu ouvrier, l’Action Catholique et le scoutisme entre les deux guerres, il s’agira, à travers cette proposition audacieuse, d’éduquer les jeunes générations à la Paix. De nombreuses thématiques permettent de guider le visiteur : la famille, que le Bienheureux Marcel Callo souhaitait bâtir avec sa fiancée Marguerite Derniaux, l’engagement social, la vie professionnelle, la résistance à la barbarie et l’amitié franco-allemande, dont Marcel fut post mortem un acteur déterminant.
Le centenaire
Pour l’Archevêque de Rennes,  Mgr d’Ornellas, célébrer ce centenaire « était un dû à l’histoire et au présent » : « Voilà que nous faisons sortir la lumière de la ténèbre. » Puis, s’interrogeant : « De quelle lumière était-il habité pour nous rassembler tous ici ? Aurait-il pu deviner que des rues, des paroisses et des écoles portent son nom en Allemagne, où réquisitionné, il est parti à 21 ans ? Que son nom demeure un souvenir lumineux, vivant et inspirant ? » Mais « la sainteté rayonne toujours ! » « De ses lettres, on recueille une évidence limpide : il a été aimé et cet amour l’a fait grandir de façon magnifique. » « La barbarie et la violence dans lequel il a été finalement jeté ne l’ont pas empêché de vivre la fraternité.»
Exposition marcel callo basilique saint aubin rennes

Un projet de visite "Marcel Callo, une vie en mission"

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